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  • Gratitude

    gratitude

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    Merci Grand Serpent...


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  • Nous avons bien changé. Nous avons tant marché que les couleurs du ciel nous paraîssent inconnues, comme ces nuages étrangers qui frôlent les bords du Nord.
    Où allons-nous ma vie, et vers quelles épreuves gonfles-tu ainsi mes voiles fragiles...
    Longtemps nous avons imité, singé les gestes de ces autres lointains. Nous avons entonné leurs refrains insensés, mais bien mal et ce fut dissonnant, et aussi, douloureux.
    Nous nous sommes promis, mon âme, de ne jamais nous perdre et de demeurer justes. Mais n'est ce pas présomption que de se croire entier, jusques dans les gouffres terrorisés vers lesquels nous marchons ? Sous les cieux épouvantés de ce qui fut sali et répudié naguère...
    Grand Serpent garde-nous du mensonge, garde-nous de l'Oubli...
    Puissions-nous toujours ouvrir nos yeux en grand, et discerner les pièges, et ne plus se trahir...
    Et ne jamais La perdre...


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  • ...

    Je voudrais vivre dans un pays d'Orages...


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  • ...

    Houtouob, tu boites...
    Je t'ai croisé hier, tu t'attardes, mon Ombre ; ta marche est compliquée et ton regard est triste...
    Quels noms portent ces vents qui me font paniquer ?
    et comment me défaire des serpents qui se pressent autour de mes chevilles, tandis que je piétine...
    Tu sembles las, mon Ombre...
    Moi je défais les mailles d'une farce interminable qui ne m'amuse guère et que je ne comprends pas.
    La route est trop frappée d'absurdités, et l'odeur des sentes alentours ne m'inspire pas la paix.
    Je me retourne et tu t'en vas.
    Et je le vois bien, tu boites...


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  • Hibou retranché, grande mère sévère au nom de Noble Cause, juge à l'immense regard froid.


    "-Avez-vous un autre enfant ?
    -A Athènes, un fils
    -M'aimez-vous comme lui ?"


    Ah, prends garde Taupe, si je te découvrais scorpion, assassin désespéré...


    "-Mais mon enfant, pour toi je ne suis rien, pour ta mort je n'ai rien. Quant à lui, il est mon Nom...
    -Voilà qui est bien triste, Noble Cause...
    -N'en soyez pas offensé. Je suis la petite joie qui se voit dépérir à la moindre question.
     Partez maintenant."


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  • Parfois, la douleur de mourir demeure imprimée pour jamais sur les cadavres blancs.


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  • ...

    Les tétrapodes emportés, malmenés par la tempête dans ce qu'ils faisaient de mieux.
    Je me suis vu dans leurs silhouettes balayées ; je me suis trouvé comme eux.


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  • Mets-moi comme un sceau sur ton coeur, Comme un sceau sur ton bras...............................................................

     

     

     

    Tu es Toujours là
    Dans ces milliers de visages, dans toutes les conversations
    Tu es toujours là

    Que Dieu te garde de mes vices
    Puissé-je ne jamais rien salir
    Ne pas mettre de mots sur l'Indicible, ne pas te retenir

    Et si je suis indigne, que ton âme m'oublie

    Un calvaire si grand qui n'est même pas le mien

    Et moi qui ose prononcer ton nom

    Je voudrais revoir l'Océan pour qu'il me juge

    Lui seul peut me laver, lui seul peut me damner

     

     

    Saturne, laisse-moi...

     

     


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  • ???

    A ceux qui vivent pour l'étendue qui chantent l'océan et ont le mal de terre
    ceux-là qui rêvent de loin en loin et qui ne savent voyager, ceux qui se trouvent cloués au sol et jettent leur voeux aux nuages
    A tous les vents qui ont tant à dire, et à mes pieds trop lents, trop lourds
    Qu'ils partent enfin ces coeurs qui fondent, qu'ils partent enfin, qu'on les oublie !
    Moi je rêvais d'oiseaux trop grands qui ne sauraient même pas chanter, de créatures nées du Diable Vauvert aux vols tout teintés de plaintes
    d'enfers maudits au coeur des mers que j'aurais pu garder, tremblant de tout mon être affrontant tous les grains
    Les rail entaillent le monde et je les rêve sur l'eau, les grandes routes partout, les brumes sur les pics, les neiges éternelles
    La houle et les embruns étreignant l'univers
    O combien je suis là, combien je suis statique, comme il me faut partir...
    Le Mat à sa fenêtre contemplant les étoiles
    Celui qui a rêvé de marcher sur la lune, celui qui a rêvé du silence et du vide,
    de l'espace et du ciel bien au delà des dieux
    Viendra t-il celui là que j'ai vu trébucher derrière la grande Roue ?


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  • ...

    Il t'a revu. A travers un passant.
    Il t'a revu, celui qui attend.
    Et pourtant tu ne devais semblait-il plus jamais te montrer dans les gares et les carrefours.
    Alors bien sûr ce n'est plus pareil, bien sûr ce n'est plus ce grand coup au coeur, ce n'est plus aussi dur et violent que tantôt, lorsque tu étais partout, dans chaque train, chaque gare, sans qu'on comprenne pourquoi.

    Mais le goût du matin a gagné l'amertume du miel des déserts.
    Et la lumière, à ces heures, semble toujours percer à travers les brumes fraîches qui figent les soupirs.

    Et celui qui se tait se tourne vers la nuit, et rappelle à ses sens le pays plein d'espaces aux vagues silencieuses.
    Plusieurs étoiles s'étaient décrochées pour mieux décorer l'autre monde.
    L'air était tout vide, et même la grande mer retenait son souffle.
    Et l'envers de la vie se trouvait tout paré ainsi, vidé de ses passants, pour de pauvres êtres incarnés, tristes soudain de deviner le rêve derrière le crépuscule.

    Mais croyons-y.
    De toute notre âme, ménageons les épées et balayons les doutes, juste pour cette fois, pour ce petit peu tant prié, ce goût d'inespéré.
    Tant que tout coulera, nous ne rêverons pas.
    Alors tout sera vrai.


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  • ...

    "... c'est le nombre des fleuves..."

    Un rêve secoué par une terne fièvre, la nuit et l'hiver sur la grande place vide. Les rafales qui étouffent le soliloque sans intérêt. Et puis l'étonnement au bout du court chemin, quand se dissipe l'ombre.

    "Alors, tu vois ?" a dit le souvenir avec un grand sourire.

    Et pour la certitude que rien ne disparaît, j'ai remercié en silence.
    Et puis je suis parti. 


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  • Il me faut reconnaître que je m'épuise, je le vois bien, et rien ne m'aide.
    Je le vois bien que je suis las, que je fatigue et que je ploie.
    Alors bien sûr, les formes sont, et j'aurais beau taper du pied et trépigner jusqu'à la fin, je ne saurai pas m'en défaire.
    Et puis ainsi, je suis vaincu, me voilà piteux tête basse, jetant des mots sur l'Indicible, le rendant vulgaire et obscène, soupirant sans fin sur des bruits et des odeurs hallucinées, sur des images réinventées, des souvenirs que je n'ai pas.
    Et la voilà ma vraie lacune, la triste lutte perdue d'avance ; oui elle me manquent ces formes laides, elles me manquent, même grossières, j'en sens le goût derrière les voiles, j'en saisis presque la grandeur et je me trouve démuni, ne sachant trop que faire ici. Et décorant le fil des heures de rituels sérieux, de signes arrachés ça et là au Grand Serpent qui tient ma vie.
    Des hirondelles désemparées, et des églises trop éclairées.
    Et des vieux airs de guitare qui ne traînent même pas de reproches... 

     


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  • ...

    C'était tellement plus loin que dans mon souvenir...
    Tant et tant de retours, pour revenir sur un toit et contempler la Mer.
    Et deviner sous la Nuit, les enfers qui s'étalent derrière les brumes chaudes.
    Et ces demeures lointaines d'où proviennent les voix...

    Tellement plus loin que le bout de la Terre...


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  • J'ai cherché longtemps ce que j'avais trop bien caché naguère. J'ai tant oublié...
    Et j'ai remué le tas de feuilles inertes couvertes de mille écritures, toutes miennes, que j'avais semble t-il décidé de conserver toujours, dans l'espoir sans doute de me souvenir un jour. Alors j'ai tout détruit. Je n'ai rien reconnu dans les pages mensongères, je n'ai rien ravivé de ce qui était mort ou qui ne fut jamais ; j'ai eu honte de moi, de la maigreur de l'âme qu'alors je malmenais, et je n'ai pas souri. Pas une seule fois.
    Déconcertant spectacle que cet amoncellement de mille fausses vies, les formes sans substance que j'ai modelées longtemps, longtemps, péniblement...
    Et ce vide acceuilli et lentement ouvragé, et l'immense mensonge de la forme choisie, que c'est pauvre, que c'est vain, que c'est terne et débile, où donc étais-je parti ?
    L'inutile exercice du journal qu'on n'adopta jamais. Et les relents nauséeux des tentatives avortées. Le pitoyable effort...
    J'ai trop surestimé tous ceux que j'ai été.
    Mais "Je resterai pour toujours les mots imprononçables" et ne parlerai plus de ce que je sais dire.

     


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  • XI

    Et de nouveau, vers les étoiles étrangères je levai mes regards.
    Il est trop tard pour pleurer.
    Je ne chercherai plus, mais il faudra pourtant mettre un terme à cette lutte vaine contre les terribles balises du temps.
    J'ai compris. Mais mon coeur, si tu pouvais te dégonfler un jour de cette longue plainte...
    J'ai compris.
    Et puis quoi ! quoi à présent ?
    J'ai écouté, des heures durant les raisons énnoncées par une ombre rugueuse grande comme ma peine.
    Des jours, des nuits, des semaines durant, et sans aucun repos.
    Et ce qu'elle raconta ne fut qu'un long sanglot.

    Alors avec elle, je me suis lamenté.
    L'évocation de formes que j'abhorre, qui m'indiffèrent, ou bien que je sais vaines,  qui vinrent m'arracher le coeur et désserrèrent mes poings.
    Elles me frappèrent si fort que ma vue se brouilla.
    Depuis, ma voix trop forte s'est muée en un interminable soupir.

    J'ai ramassé les voeux qui jonchaient le sol autour de moi, je n'avais pas compris qu'ils étaient miens.
    Et je les ai serrés, ils m'étaient tout à coup si chers et si précieux.
    Et je leur ai donné si tard la place qui était la leur, refusée si longtemps...
    J'allumerai toujours des feux pour les bien voir et ne pas oublier, et je prierai longtemps pour que l'on me pardonne de m'être détourné.
    Pour que sache un jour comment me pardonner.
    Ils feront l'éclat de l'étoile au-dessus de mon long chemin et lorsque j'aurais cessé de me juger indigne, je pourrai remercier.

    Et n'en parlerai plus.


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  • ...

    Quel message pouvait-il bien attendre  ce soir ? quel imprévu joyeux, quel mots de l'oracle...
    Il a posé son regard sur le vide et a souri.
    Parce qu'il n'y aura plus rien.
    Plus rien à attendre, plus rien à espérer.
    Tout entier affairé au dur labeur d'accepter ce qui l'accablait jusqu'alors, voilà qu'il en avait oublié le plus désespérant.
    Que ce qu'il choit ainsi dans le creux de son âme n'aura plus jamais forme, et rien ne transpirera jamais plus dans ces bouts de cartons moqueurs.
    Mais du fond d'un vieux rêve, percent les requêtes lancinantes, jetées à la face du Très Grand.
    Et les espoirs du maudit qui ne sait s'affranchir de sa grande lacheté, et croit se racheter en offrant ce qui reste de son amour malade.
    "Vois, je pourrais te porter et t'emmener partout. Partout où moi j'irai. Et toi, tu saurais voir à travers mes yeux, moi je ne dirais rien, je ne me plaindrais pas et je prierais encore.
    Si tu peux faire cela, -oh Dieu, si c'est possible !- si tu peux faire ainsi, voir tout ce que je vois, et si tu peux sentir le vent du large ou la pluie sur mes mains, et si tu peux, à travers mes contemplations, t'enivrer du chant des hirondelles à l'aube, et des voix adorables du ressac sur la côte, moi je remercierai, et louerai les étoiles.
    Je coudrai sur ma bouche la marque du silence, et fermerai les yeux sur les mots que je garde.
    Mais toi, toi tu les sauras tous
    ."
    Et ce serait bien peu, et sans doute bien vain.
    Mais si c'était possible... ah ! si c'était possible...


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  • ...

    Certes, voilà que, peut-être, je commence à comprendre les signes sur la route, et pourtant les soupirs ne s'évanouiront pas. 
    Les rêves insoumis ne m'offrent aucun repos, éparpillant messages et voeux de pénitence, et brouillant l'essentiel ; et le sommeil me nargue dans le chant des oiseaux et les voix des passants.
    Je ne sais pas encore si ces songes m'accablent ou consolent mon âme.

    Et je suis fatigué.

     


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  • ...


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  • ...

    C'est immense.
    Ce que porte celui qui marche ainsi, conscient de sa couardise, ce qui pèse sur ses épaules meurtries, c'est trop grand, trop lourd.
    Et pourtant rien n'évince la question du choix, et quelle virtuosité dans les plans du Serpent...
    Grande Mer maîtresse des formes a inscrit sur sa face la marque du silence, et craché ses raisons, en tas sur son chemin.
    Il est celui qui posa tous les soupirs sur chacune des mesures, et décidé ainsi qu'il ne chanterait plus.
    L'étrange litanie...
    Et c'est grande misère que les regrets lointains, injustifiés, seulement bercés par les musiques aliénantes de ceux qui ont saccagé.
    La plus étrangère des litanies...
    Comme elles sont loin ces étoiles...


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  • ...

    Elle s'est évanouie, la rage sourde de l'opprimé ; celle qui sait si bien s'assortir du tonnerre et des pluies désespérés de mai.
    Elle s'est évanouie, et avec elle la lutte, la guerre, la vengeance...
    J'ai bu de ce poison, Grand Serpent, et ne me révolterai pas.
    Je connais ce goût, un peu plus nauséeux... C'est pourtant de la même liqueur, un peu plus fade qu'avant, qui fait seulement pâlir un peu plus à chaque fois.
    Tu ne m'as pas préparé au combat, tu ne m'as jamais gardé de loin, tu attendais seulement que je me tienne droit et demeure à ma place.
    Et que je me résigne à la vanité même de cette Délation qui s'étire de partout.
    Pendant que, dehors, la pluie grasse se remet à tomber.


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  • "...Je prie"


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  • ...

    J'ai creusé longtemps dans le sable, jusqu'à être trempée par les vagues agressives, jusqu'à m'écorcher les mains, pour retrouver une chose enfouie dix ans plus tôt. Des bijoux plein les mains, des amulettes vieilles toute rongées de noir. Mais je n'ai pu choisir, je n'ai pas eu le temps, je n'ai pas pu trouver ce que je cherchais là. On m'emporta très loin sur une cime blanche, et je voyais la mer, et tout autour de moi, aucun autre sommet de dépassait le mien. Me retournant d'un coup fis face à sept églises, sept édifices immenses aux silhouettes orientales, deux d'entre elles presque en ruines, trois d'entre elles dorées.
    Puis l'eau s'est inflitrée dans la chambre louée, par le sol et partout.


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  • ...

    Relire tous ces cahiers, les uns après les autres. Revivre un peu peut-être ce qui est demeuré, parfois réaliser qu'il ne reste de plus rien de cette blessure là, ou de ces autres fers qui nous brûlèrent les paumes, si fort...
    Relire ce qui repose, sourire, quelques fois s'agacer...
    Ramener tout devant et tenter d'embrasser ce tas de vies inerte, ces feuillets de pensées amoncelés dans ce désordre familier.
    Et n'en rien faire surtout, ne pas les enfermer, ne pas se les ré-approprier. Revoir pour ce qu'ils sont les fantômes détachés laissés sur le chemin. Pour avancer encor ou bien par nostalgie, peut-être aussi un peu.
    Un peu...
    Comparer un instant, juger -mal, certainement- le travail accompli, les distances parcourues.
    On rêvait mieux alors, mais l'on est un peu plus aujourd'hui. Ou du moins on l'espère.
    Et peut être qu'un jour, on relira des lignes plus fraîches racontant un Autrefois secret, et elles seront limpides et détachées des autres, puisqu'on aura appris -qui sait ?- à encrer l'indicible.


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  • ...

    "je reste mon illusoire lettre à donner
    je reste pour toujours les mots imprononçables..."


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  • Il faudra bien que cela passe.
    Il faudra bien que cela cesse.
    Il faudra bien que ces rêves s'enlisent enfin au fond de mon cerveau.
    C'est assez à présent, assez il faut dormir, il faut se pardonner, ne plus revoir, ne plus revivre, laisser partir et oublier, laisser reposer en tout cas.
    Laisser derrière une fois pour toutes, laisser derrière, laisser derrière...
    Il faut partir, remettre les regrets à la grave lueur de ces petites flammes sérieuses et toute droites.
    Désapprendre la meurtrissure, autoriser le recueuillement.
    Nous ne serons pas jugés pour avoir fermé les yeux, mais nous serions bien lâches de demeurer aveugles.


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  • ...

    Ensuite vint la nuit.
    Et les rêves qui la peuplaient s'emplirent de tous ces vains visages à moitié effacés. Et l'écho de leurs voix tapissa l'air autour, et les regards éteints balayèrent les regrets portés comme une croix.
    Tempérance a pris la mer dans un épais silence, remuant dans son sillage les paroles oubliées et les vieilles révoltes, les fronts baissés qu'on présenta, les yeux sombres toujours fuyants.
    Il releva la tête et chercha bien en vain. Du firmament indifférent semblait venir le froid qui lui brûlait les yeux.
    Dans ce qui était fait, qui fut dit une fois, dans ce qui fut pleuré, et ce qui fut chanté, dans les échos lointains qu'il en avait gardé, il lui semblait revoir ce qui, naguère, le déchirait.
    Mais la foule s'effaçe, les murmures se confondent. Sur chacune de ses morts, chacun de ses départs, sur sa vie toute entière et sa route brûlée, de la poussière encore. Rien que de la poussière.


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  • "Ce que l'on peut vieillir en un seul été !
    Comme reviennent usées de leurs longues croisières
    les figures de proue épouvantées blanchies par les tempêtes..."


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