• pff...

    Il me faut reconnaître que je m'épuise, je le vois bien, et rien ne m'aide.
    Je le vois bien que je suis las, que je fatigue et que je ploie.
    Alors bien sûr, les formes sont, et j'aurais beau taper du pied et trépigner jusqu'à la fin, je ne saurai pas m'en défaire.
    Et puis ainsi, je suis vaincu, me voilà piteux tête basse, jetant des mots sur l'Indicible, le rendant vulgaire et obscène, soupirant sans fin sur des bruits et des odeurs hallucinées, sur des images réinventées, des souvenirs que je n'ai pas.
    Et la voilà ma vraie lacune, la triste lutte perdue d'avance ; oui elle me manquent ces formes laides, elles me manquent, même grossières, j'en sens le goût derrière les voiles, j'en saisis presque la grandeur et je me trouve démuni, ne sachant trop que faire ici. Et décorant le fil des heures de rituels sérieux, de signes arrachés ça et là au Grand Serpent qui tient ma vie.
    Des hirondelles désemparées, et des églises trop éclairées.
    Et des vieux airs de guitare qui ne traînent même pas de reproches... 

     

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