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    A ceux qui vivent pour l'étendue qui chantent l'océan et ont le mal de terre
    ceux-là qui rêvent de loin en loin et qui ne savent voyager, ceux qui se trouvent cloués au sol et jettent leur voeux aux nuages
    A tous les vents qui ont tant à dire, et à mes pieds trop lents, trop lourds
    Qu'ils partent enfin ces coeurs qui fondent, qu'ils partent enfin, qu'on les oublie !
    Moi je rêvais d'oiseaux trop grands qui ne sauraient même pas chanter, de créatures nées du Diable Vauvert aux vols tout teintés de plaintes
    d'enfers maudits au coeur des mers que j'aurais pu garder, tremblant de tout mon être affrontant tous les grains
    Les rail entaillent le monde et je les rêve sur l'eau, les grandes routes partout, les brumes sur les pics, les neiges éternelles
    La houle et les embruns étreignant l'univers
    O combien je suis là, combien je suis statique, comme il me faut partir...
    Le Mat à sa fenêtre contemplant les étoiles
    Celui qui a rêvé de marcher sur la lune, celui qui a rêvé du silence et du vide,
    de l'espace et du ciel bien au delà des dieux
    Viendra t-il celui là que j'ai vu trébucher derrière la grande Roue ?

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