• dérives et loas subjectifs- bribes

    "Je suis Hotouob et je me bats contre leurs ombres."


    Les traîtres, les bannis, ceux qui font des trous d'eau au fond de l'âme, des trous que l'on ne saura jamais ni geler ni remplir de terre. Tous ceux que tu maudis en vomissant la nuit.
    C'est la part de guerrier, celle qui est affamée, à l'œil hagard et qui bave sur ses victimes.

    Il n'y a que le vide, derrière le décor massif...

    ouvre la porte..

    Doutions-nous du fait qu'il n'était rien derrière que de larges piliers plein de l'orgueil des peureux, soutenant trop sûrs d'eux la tour de la Maison-Dieu?

    Derrière la pluie, nos carcasses effondrées, nos esprits bouillonnant comme des marécages, et la lune qui décroît à mesure qu'on avance.





    Qu'y a t-il à garder, et que devrons-nous laisser?
    "Pour défendre la part de Moi, il faut la serrer dans sa main."
    rien que de très petit, dieux que nous sommes petits, dieux que nous sommes donc vains. Mais il tient au creux de la paume, cet atome même pas complet, le noyau dur de l'être celui qui ne meurt pas et que l'on doit laisser nous détruire tout à fait.
    Car
    "c'est la part de toi qui meurt que tu moules dans un cercueil et que tu laisses derrière.
    "



    "La rêveuse a paru endormie" pourtant les limites n'ont jamais existé.

      Le deuil de soi-même

      Le deuil de soi-même


    "L'orgueil de celui qui a cru vivre et qui a lu son erreur"


    Frère, hâtons nous sur la Route puisque tout disparaît. Derrière nous il ne reste plus Rien, il faut laisser les spectres se fondre dans la nuit.
    Ce qui est, était et sera, le temps n'existe pas, nous traversons l'espace comme le vent dans la plaine.
    Puisqu'il nous faut marcher avec les loups, puisqu'il nous faut porter la Loi comme un fardeau béni...

    Et l'insecte qui noue,
    "la fourmi qui dort au creux de la paupière de celle qui donnait sa vie à l'impur" et qu'il faudra accepter. Celle qui "cherche à sauver le monde qui la trahit".

    Loup Noir qui erre dans ma nuit, loup affamé qui rôde dans les recoins de ma cervelle, qui me parle de nos crimes et de nos guerres internes...
    "Il est temps pour nous de courir dans la prairie plutôt que de continuer à nous en nourrir. La silencieuse est en fuite mais il reste l'odeur de la vase dont nos fautes sont couvertes. Nous sous sommes biens aidés à nommer nos douleurs à présent nous devons nous relever des sables mouvants que nous avons tant aimé."



    Baron Samedi nous sommes tes enfants...




    "Ceux qui doivent abandonner la voix de la Loi seront ceux qui chanteront la Fin."
    « blurp... »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :