• ...

    Te rappelles-tu, mon Ombre, cet être décharné sur le parvis du rêve ?
    La créature méchante qui a pointé l'abîme
    T'as jeté dans le froid, refusant tes prières, et condamnant déjà, broyant la vraie beauté...
    Tu n'as pas oublié tout ce qu'elle maudissait dans ce cri effroyable...
    "Au Diable, au Diable !
    Au Diable le miel doux des phrases qui réchauffent
    les maux qui font la vie, les mots qui étourdissent
    Au Diable les sourires et le goût des baisers,
    Au Diable les espoirs, les regards vers l'Ailleurs
    Et l'odeur de la pluie, et la couleur du ciel...

    Tu ne fermeras plus les paupières sous la brise
    Tu n'auras rien à faire des embruns sur tes joues
    et tout ne sera plus qu'un vaste simulâcre

    De ce que tu as rêvé
    De ce qui aurait pu, de ce qui aurait dû
    Etre
    Etre
    Etre

    Si les sens n'avait pas été arrachés
    Et si, lorsdqu'il s'est effondré, le Sens n'avait pas décroché les décors essentiels qui gardent de l'Oubli...

    « Le tombeau de Monsieur Monsieur"Non, oui, non. Mais oui, je me plains. Même l’eau soupire en tombant." HM »

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