• ...

    Bien sûr je me souviens. 
    De nos adieux au détour d'un rêve l'an passé.
    Il fallut te laisser partir enfin. Peut-être avais-tu déjà soufflé sur les cendres du grand tombeau blanc de ce qui aurait pu être. Peut-être attendais-tu là, patiemment, l'accompagnant parfois dans certains de mes songes, en silence, toujours en silence.
    Est-ce que je malmenais ton âme ? Durant toutes ces années, ai-je fait souffrir ton âme, enfermée dans sa prison brisée ? Dis, es-tu là encore ?
    Je me prends parfois à croire, jetant sur la route passée un regard, que, peut-être, tu protégeais mon coeur... Comme si tu n'avais que cela à faire... Existe t-il plus egocentriques pensées que les miennes ? Comme elles savent parfois me répugner !JE te vois occupant la place d'un brasier qu'il faudrait attiser un jour. Pas n'importe quand, ni pour n'importe qui.
    Et voilà qu'à présent, tu as déserté les lieux. 
    Je ne t'oublierai pas. Toujours je pense à toi.
    Adieu pour jamais, à ce qui aurait pu être, à ce nous parallèle que nous avons raté.
    Adieu fantôme bien-aimé, consolateur des angoisses de mon âme erratique.
    Je continuerai de prier pour ta liberté, pour la paix de ton âme.
    Adieu. Nous ne nous verrons plus. 

    « ...... »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :