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    Tu as fauché mon Mât.
    Tu as fauché mon Mât, réduit à néant mes Amoureux sous une Lune mensongère ; je ne suis plus que Pendu, blême et pour ce qui semble être l'Eternité...
    Pourquoi aujourd'hui ?
    Et pourquoi cette inclination vers l'envers de ce qui fut, l'envers de ce qui devrait être ?
    Pourquoi maltraiter mon souvenir, malmener ainsi mon âme et me pousser loin, loin de l'étoile qui m'appelait...
    Je peux choisir de sombrer, de nouveau.
    Je peux aussi te détruire, et détacher de tes os le plus petit morceau de toi, je pourrais te dévorer et tu ne comprendrais même pas.
    Mais c'est pourtant le doucle que je dois manger.
    Un double... Lequel ?
    Carrefour de Novembre, je tend le cou pour voir au-dessus de la farce et des danseurs obscènes, et les routes que j'aperçois sont plongées dans une ténèbre grotesque...
    Allons, et puis quoi !
    Il est un moment où j'oublierai de rire.
    Et Mai étendra son empire sur les cadavres de mon existence.
    J'implore une main tendue, une aide fiable et claire, un signe indiscutable.
    J'implore de tout mon être, l'Etoile du long chemin...

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