• ...

    L'insolvable problème de la peur animale. Et la paresse, la paresse qui conduit à se meurtrir l'esprit.
    Le souvenir d'une fine bretelle rose, mal déposée, sur l'épaule délivrée de l'amie devenue alors et pour toujours une part du décor.
    Cet autre jour de mai fondu lui aussi dans le fond du tableau. Il n'est même pas certain qu'on y resonge encore en décembre prochain.
    J'ai encore cru tout à l'heure que quatre années étaient passées. J'ai ajouté un an au compteur de mon monde, et j'ai tout oublié de cette année rêvée. Il n'est rien qui ne ternisse, aucune couleur assez vive, aucun son, aucune odeur, qui soit assez tenace pour suivre sans faiblir.
    Mais tandis qu'ils s'affaissent, ils gravent toutefois leurs noms.
    C'est ainsi semble t-il, qu'on tisse la trame des existences. Des balises inutiles, s'offrant en pâture aux misérables tentatives d'identification de chaque figurant.
    En mai.



    mais nous allons en Grèce...

    « ...... »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :